le corps mort.

javen baal.

will someone please call a surgeon,
who can crack my ribs and repair this broken heart.

surnom(s) jae, principalement utiliser par ses proches amis et sa famille, son prénom n’exhibant déjà pas beaucoup de lettres. âge et signe astrologique vingt-huit années qu'il voit s'effriter sous le signe du lion, féroce roi de la jungle. origines du côté fort, paternel, c'est du sang purement américain qui coule dans ses veines, parfaitement souillé avec la touche française offerte par sa génitrice. situation familiale $$$$$, mais il n'a hérité que d'une infime partie de la richesse familiale à la mort de son père. ce dernier, offensé de ses enfants légitimes, à tout léguer à leur frère dont ils ignoraient l'existence. la matriarche, quant à elle, s'est exilée en france quelques années plus tôt, voit ses enfants quand le temps le permet. avant sa mort, papa baal prétendait qu'elle l'était, elle, car le divorce fut la première insulte familiale. au moins, les enfants sont proches, loyaux entre eux, le seul rayon de soleil dans une famille boiteuse. métier/études il fut, l'espace d'un rêve, chirurgien urgentiste œuvrant pour médecin sans frontières. sa carrière s'est cependant brutalement arrêtée lors d'un accident de voiture qui lui a coûté l'usage d'un de ses bras. depuis, il n'est plus personne. statut civil son cœur mort, il ne bat plus, jamais, peu importe les cuisses entre lesquelles il se glisse. célibataire, il a depuis longtemps perdu espoir de voir l'amour fleurir sur son palpitant. traits de caractère génie raté, rebelle, rêveur, loyal, franc, tête brûlée, buté, sentimentalement retardé, solitaire, indépendant, orgueilleux, courageux, déterminé, passionné. livre de chevet hell.com, de l'auteur québécois patrick sénécal. merci à maman pour le cadeau du français. idole il n'idolâtre pas, il respecte. du minuscule ash ketchum qui a démontré qu'on peut tout atteindre, aux grands esclaves qui se sont libérés de leurs chaînes. groupe comme anna karénine, il se berce d'illusions. avatar aaron johnson.

♢♢ no more hiding who i wanna be, this is me.
(01.) javen, malgré son statut de médecin, a soit une clope au bec ou un joint, aimant user de la belle mari pour détendre son esprit toujours en ébullition. (02.) son père et lui, ils ne se sont jamais vraiment appréciés. sa mort lui a mis un baume au cœur, jusqu'à ce qu'il apprenne à quel point il pouvait être un enfoiré, en leur laissant rien. il le déteste, incapable de trouver une goutte d'amour en lui pour l'homme ridicule. (03.) très brillant, javen comprend rapidement, analyse rapidement, résout facilement. toutefois, il use rarement de son don autrement que pour son métier. (04.) la "perte" de son bras a déclenché un début de dépression, contre laquelle il tente de se battre sans réelles motivations. vivant sur le pilote automatique, il sombre et remonte à la surface au gré de la mer. (05.) devant les sentiments, il a toujours été un peu con. il les gère et analyse mal, l'amenant à être submergé d'incompréhension un peu trop souvent. faut faire attention à son cœur, quand on essaie de lui offrir. en amitié, cependant, c'est un roc. (06.) homme, femme, il n'a jamais aimé faire la différence. pourquoi se compliquer à choisir, quand c'est déjà si compliqué d'aimer? (07.) si javen adore voyager, il apprécie moins les moments de découverte avec de nouvelles personnes. il se sent toujours bizarre, approchant les autres comme une bête sauvage, incertain du dénouement. quand la glace est brisée, cependant, il devient d'une excellente compagnie, amusante, même. (08.) outre son frère, outre sa sœur, le club de lecture et ses membres sont le temple de javen. ils se suivent depuis si longtemps, se comprennent dans leur différence. un petit cercle serré, aux histoires sans fin. (09.) il aime écrire des mots sans queue ni tête, vider son sac dans des histoires bêtes. il n'aime pas particulièrement son style, même s'il ne se prive pas de le partager. ce n'est juste pas assez bien pour être publié, qu'il pense. (10.) jae, il est contre l'idée de faire de la physiothérapie. il veut reprendre son boulot, aucunement intéressé de s'en trouver un autre en attendant. buté, stupide, il veut quelque chose en marchant dans la direction opposée.

two worlds collide:

♢♢ all the past is just a lesson that we've learned.
Danse, petite pousse, danse dans le vent siffleur. Tes pieds qui t'amènent toujours plus loin, dans les sombres bois morts. Tu ne danses plus, maintenant, non. Tu trembles, petite pousse, parce que ton heure approche, le silence te pèse pendant que tu l'attends. Lui, le grand, le monstre. C'est l'adulte, la raison, les responsabilités. Ça, petite pousse, tu ne peux y échapper. Alors cours, cours jusqu'à ce que tes jambes brisent, jusqu'à ce que tu pleures ton sang.

Après la lecture du dernier mot, il expire bruyamment en fermant les yeux. Ici aussi, le silence est pesant. Il sait, l'auteur en herbe, que son texte ne pèse rien. Des mots en l'air qu'il a volé juste avant d'arrivée, parce qu'il a oublié ce devoir pour le club de lecture. Après une longue minute de silence, quelqu'un lui sourit, lui offre un compliment et le reste suit. Soulagé, Javen se lève et fait une courte révérence, amusant. C'est bizarre de le voir là, lui, ce jeune riche à la grande côte, ses jeunes muscles saillants à chaque activité de sport, et en plus, la tête dans toutes les éprouvettes, prêt pour une nouvelle expérience. Il lit, il écrit, en plus de tout. Il a tout pour lui, mais il n'en fait que ruines. Tout ce qu'il veut, le Javen, c'est un peu de liberté, une place pour respirer. Et c'est juste ici, avec ces autres jeunes, qu'il arrive à s'ouvrir un peu. Baal disparaît, le démon s'exorcise.

Il plonge sa main dans ta poitrine et t'extirpes ton cœur, sans douceur ou langueur. Il l'arrache, mord dedans à pleine gueule et continue d'te faire souffrir avec ses mots terrifiants, le menton dégoulinant. Les ombres sur les murs rigolent, de plus en plus fort, et lui aussi. Quand le sol commence à s'ouvrir sous tes pieds nus, tu trembles, petite pousse, parce que brûler tu vas le faire à l'éternité. C'est l'enfer qui t'attends, ta belle verdure depuis longtemps effacée par toutes tes conneries. Alors qu'il rit encore un peu et que tu tombes aussi lentement qu'un film au ralenti, tu plonges une dernière fois ton regard dans ses yeux gris, espérant trouver une dernière fois une once d'amour. Mais tu n'y découvres que le vide, le froid glacial avant les flammes de l'enfer. Amen.

Javen, il n'est pas longtemps resté un enfant prodige. Il a perdu son chemin, fréquenté les mauvaises personnes en connaissant déjà les répercussions à venir. Drogues, pour s'évanouir, vivre des sensations sensationnelles. Alcool, pour arriver à la maison avec un bon parfum de vieil ivrogne. Nicotine, juste pour donner une nouvelle raison à papa de le détester plus fort. Javen et son paternel, jamais ils ne se sont entendus. Javen, il était meilleur que son premier fils, et ça, papa Baal ne l'a jamais digéré. C'est sans compter l'amour fraternel entre les frères, sans compter le sacrifice de Javen, pour voir son frère briller comme un objet neuf. Mais jamais il n'a oublié son rêve, de faire une différence dans le monde, de donner au suivant. Malgré sa tête brûlée et ses conneries prononcées, il s'est débrouillé pour terminer l'école avec mention, pour rejoindre la branche de la médecine. Ce qu'il a fait, en choisissant toutefois le seul sentier que son père n'a pas approuvé. Médecin sans frontières, ou, comme le géniteur disait toujours, médecin sans salaire.

People always leave, une phrase dans laquelle il se perd si souvent. Parfois, on ne sait même pas qu'on ne veut pas voir quelqu'un disparaître, jusqu'à ce qu'elle soit partit, trop tard. Une fois, c'est comme ça que Javen a réalisé ce que l'amour est. Son cœur immobile s'est brisé en mille morceaux, impossible même aujourd'hui de le coller parfaitement. Une fois, et il n'en a jamais parlé, pas vraiment. Quelques commentaires au club de lecture, sans jamais pousser la note, et sans jamais recevoir de questions, parce qu'eux, ils se comprennent, ils se laissent vivre. Mais cet amour étranglé dans l'œuf, douloureux souvenir de ce qui aurait pu, cet amour ne le laisse pas en paix. Est-il voué à être hanté par cette chance éteinte? Forcé à avoir un fantôme dans l'cœur, forcé d'aimer comme il peut, sans jamais complètement l'oublier. Une torture cruelle, sans fin, alors il rit, s'illusionne.

Tu cours, t'évites, t'as l'souffle court. Tu cours, t'espères ne pas sauter, t'espères ne pas t'faire tirer. Tu cours parce que t'es tout seul, ils sont tous morts, les autres qui portent le même uniforme que toi. T'es seul contre l'ennemi, contre les visages hurleurs, rouges, les démons. Ils veulent ta peau, et t'aimes mieux mourir que déposer les armes. Tu sais ce qui t'attends, tu peux entendre tes frères crier, encore et encore dans ton esprit brisé. Il fait noir, le noir d'en bas, brisé par l'hémoglobine ou les corps qui sautent avec les mines. Toi, tu cours, tu t'sauves comme un lâche. L'espoir est vaincu, la guerre est perdue. Toi, tu cours, t'as toujours été perdu, petite pousse égarée.

La guerre, c'est sale. On a beau se laver des centaines de fois, on peut ne jamais faire disparaître les cicatrices, les souvenirs puissants. Javen, il n'a pas vraiment connu la guerre, il n'a pas vraiment été un soldat. Il a joué entre les deux, sauvant la vie des gens qui se faisaient mal entre eux, volant d'un continent à l'autre pour sauver les plus démunis. Aucune discrimination, beaucoup de sang à éponger. Javen, il a vu l'horreur, et dort avec elle à chaque soir. Il adore son métier, encore plus son choix de s'enrôler pour faire une vraie différence, au lieu d'attendre que les gens blessés viennent le voir pour se faire réparer. Il donne, et il se sent bien. Quand il ne donne pas, il a l'impression de se perdre parmi les foules, d'être invisible, plus personne. Il y croit trop, en fait trop, essaie de panser le vide de son âme. Trop, c'est comme pas assez, et il est à un bras de connaître l'autre extrême.

Les frères Baal, ils ont toujours été friands de se retrouver dans un bar, boire jusqu'à ne plus voir. Ce soir-là n'est pas exception, il touche presque deux heures du matin quand ils sortent finalement. Les clés dans les mains malgré sa démarche chancelante, l'aîné prend place derrière le volant. Le médecin ne trouve rien à redire, ils l'ont fait tellement souvent, pourquoi aujourd'hui serait différent? Quand le frère a perdu le contrôle, au détour d'un tournant, Javen a, l'espace d'un instant, été convaincu que la mort les attendait. Des brides de souvenirs, voilà tout ce qui lui reste, voilà tout ce qu'il veut. Des tonneaux, de la vitre qui éclate, une cacophonie terrible, un hurlement, son hurlement, face à la douleur insoutenable dans son bras. Puis, le vide, le néant, la paix, enfin.

Après la pluie, le beau temps, qu'on dit. Toi, tu respires fort, t'as la langue pendante. La boue brise la perfection des draps immaculés, t'es sale, dans une salle trop propre. Tu comprends pas c'que tu fais là, sûrement qu't'es mort et au paradis. T'aurais jamais crû mériter ta place là. Ton cœur est sombre depuis si longtemps, mangé par les regrets, les mauvais choix. Pourtant, elle entre, elle, avec ses cheveux blonds, trop longs, sa robe blanche, trop longue, son sourire brillant, trop aveuglant. C'est terminé, qu'elle te dit doucement, et tu te sens plus calme. Respire, petite pousse, respire.

On lui a dit que son cœur a lâché, juste l'espace d'une minute. Il est mort, pendant des secondes qui ont ressemblés à l'éternité. Quand il a ouvert les yeux, la petite chambre blanche a un instant troublé sa vision, si accoutumée à la noirceur de l'inconscient. L'aîné, le responsable, c'est pratiquement jeté sur Javen quand il a enfin ouvert les yeux. Il se sent bien, le malade, mais son regard revient toujours vers son bras, plâtré jusqu'aux doigts. Il peut voir dans les yeux d'son frère la terrible vérité, ils pleurent sa culpabilité. Et quand son médecin lui annonce finalement que son bras a été terriblement endommagé dans l'accident, qu'il devra faire face à de longues séances de physiothérapie s'il veut un jour l'utiliser à nouveau, il sombre. Il se sent plonger dans un gouffre sans fond, parce qu'il n'est plus rien, maintenant. Avec une seule main, qui peut-il sauver? Un chirurgien handicapé, aussi utile qu'une balle tirée dans l'océan.

Quand la vie se déchiquète, elle ne le fait que rarement à moitié. Après l'accident, après l'échantillon de mois qui s'est écoulé depuis le début de la déchéance de Javen, le grand manitou des Baal a perdu la vie. Un bouleversement autant qu'un soulagement pour les enfants déchus, qui n'eurent aucune chance de voir leur peine s'évanouir après la lecture du testament. La presque totalité de la fortune Baal est réservée au fils illégitime. Fils dont l'existence leur est tous inconnue, fils qui doit remplir quelques conditions pour obtenir ce droit. Du feu plein les yeux, ils ne peuvent que s'asseoir et attendre, espérer recevoir une autre nouvelle, cette fois au reliage doré. Un nouveau chapitre à la plume étranglée.

Aaron, le prénom.
Bienvenue.

En parcourant la zone des invités, j'y ai découvert ta plume sublime.
Je ne connais pas ton avatar, pour te le réserver dans le bottin.
Bienvenue, n'hésite pas en cas de besoin.

Bienvenue. le corps mort. 1228614160

agatha
merci, j'adore vraiment ton avatar.

darcy
ah, merci, t'es trop gentille. et punaise, je m'étais dit de ne surtout pas oublier de marquer la célébrité avant de poster. c'est aaron johnson, et je vais l'ajouter de ce pas dans ma fiche. merci encore, et je ne vais pas hésiter, promis.

siohban
bordel ce que j'aime ce prénom. merci, en tout cas.

pietro, trop de feels en moi
aaron et le prénom bordel bienvenue sur opk

ah, t'es trop un amour. mais t'es pas en reste avec la parfaite nina. merci beaucoup.

ton avatar me trouble, on a l'impression que aaron a des rides *je sors *

sérieux, ton avatar il me fait flipper
mais je te souhaite tout de même la bienvenue gros sac
je vais prendre le temps de lire ta fiche, javen m'intrigue beaucoup !

blaire
des rides, hein? je trouvais qu'il ressemblait à james flint, dans black sails.

adjan
merci beaucoup, et j'espère que la lecture sera bonne.
il est si effrayant, le pauvre?

blaire & adjan
vous me faites complexer, et c'est même pas mon vrai visage. je risque de trouver un avatar plus sexy rapidement, juste pour vos belles gueules.

Perso je trouve qu'il a des airs de Jésus sur ton avatar.. le corps mort. 3290388123

Bienvenue par là ! (ta plume est cool)

je t'aime pas toi.
le début de ta fiche

je viens juste de capter qu c'est aaron sur l'avatar le corps mort. 3435786823

je ne l'avais pas reconnu, merdouille le corps mort. 3435786823

oh, un(e?) québécois(e)! le corps mort. 523833225

bienvenue par ici et bon courage pour la rédaction de ta fiche. le corps mort. 3890400275

jett
il regarde vers le ciel, il veut l'approbation de dieu son père.
merci beaucoup, ça fait plaisir à savoir.

mason
voleur d'héritage.
t'es un ange.

jules
vraiment, il se ressemble pas du tout, pourtant, je l'aimais trop, cet avatar. je le dissimule dans la foule.

maisy
exactement, j'en conviens que t'es un copain du coin aussi?
merci mille fois.

Je suis fan du personnage le corps mort. Herz

C'est avec plaisir que je te valide, bon jeu !

merci infiniment.