~ color of my pain (eden)

eden whiteoak.

sunshine every single day, sunny day for sunny sorrow. i was happy yesterday, easy come & easy go.

surnom(s) ed, eddie, et dérivés. ses potes de fac l'appelaient par son nom de famille, c'est quelque chose qui est resté depuis cette époque. âge et signe astrologique 32 ans, sagittaire. origines canadiennes et galloises. situation familiale La famille Whiteoak est très connue au Canada, presque une dynastie, à en croire certains; De père en fils, depuis le milieu du XIXème siècle, les Whiteoak se sont distingués dans l'art de confectionner des bijoux, qui sont à présent une référence au même titre que Harry Winston ou Cartier. ($$$$$). métier/études Eden a fait des études de droit pour faire plaisir à ses parents, ceux-ci entretenant l'idée qu'il mettrait ces compétences au service de l'empire familial... mais les choses ne se sont pas tout à fait passées ainsi. statut civil célibataire.traits de caractère Fantasque, rêveur, un brin idéaliste, mais paradoxalement parfois très cynique, Eden est une personnalité aux reliefs très contrastés. Réservé et peu bavard, il a du mal à aller vers les autres et ne sait pas parler de lui, l'interview est donc un exercice particulièrement pénible pour lui, mais il sait que ça fait partie du métier alors il s'y plie malgré tout. Simple, il n'aspire pas à se vautrer dans le luxe, même si ses parents sont fortunés; Il vivait sur le campus de la fac lorsqu'il était étudiant, et occupe maintenant un appartement F2 ici, à Madison. Eden c'est un tête-en-l'air, il oublie fréquemment des choses, sans le faire exprès.. Il est d'un naturel angoissé, un peu névrosé,et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il n'est absolument pas imbu de lui-même ni outrecuidant. livre de chevet L'Amant, de Marguerite Duras.idole Marguerite Duras. Son style percutant, sobre, profond, presque douloureux. Son état d'esprit libéré, en avance sur son temps. C'est l'écorchée, l'artiste dans toute sa splendeur. groupe anna karénine avatar Eddie Redmayne

♢♢ no more hiding who i wanna be, this is me.
01. Il est né dans le nord canadien, ses parents passaient des vacances dans la demeure familiale des Whiteoak, dans le Yukon, lorsqu'Eden a décidé qu'il allait venir au monde, quelques semaines avant terme. 02.Il a une soeur cadette, Elise, qu'il adore et à qui il rend visite le plus régulièrement possible. Ils partagent une passion commune, celle de l'équitation. 03. Il n'aime pas le café, même si paradoxalement il trouve l'odeur alléchante, il préfère un bon Earl Grey, avec une pointe de lait, ou encore une touche de confiture d'agrume. 04. Eden déteste ces idées d'orientations sexuelles, pour lui, l'amour est aveugle, il ne se définit pas par le genre. Ces dernières années il était en couple avec un homme et l'assume pleinement sans pour autant le crier sur les toits. 05. Ecrivain déjà publié à plusieurs reprises, lorsqu'il lui arrive de donner des interviews, dans des émissions culturelles ou pour la promotion de ses livres, il s'est fixé cette règle de ne jamais répondre sur sa vie privée. 06. Il est pris de terreurs nocturnes depuis qu'un terrible accident de voiture lui a arraché celui qu'il aimait. Il voit un psy régulièrement, mais n'est pas convaincu de l'utilité de ces séances. 07. Il conduisait ce jour là et ne se pardonne pas ce qui est arrivé, même s'il sait au fond de lui que ce n'est pas sa faute. 08. Son épaule gauche est encore douloureuse, suites de cet accident survenu il y a à peine quelques mois. Un peu plus de trois mois précisément. 09. Il est un mordu de cinéma et aime particulièrement se rendre à la dernière séance du soir, celle qui n'est pas aussi fréquentée. Il a une carte de membre qui lui permet d'avoir des réductions sur les prix des billets. 10. Il déteste les alcools fort et n'en consomme jamais. Vins (rouge ou blanc), Champagne etc.. 11. Il adore les voyages en train. La sensation de rouler, de voir tout défiler par la fenêtre est quelque chose qu'il trouve singulièrement apaisante. Bien sûr, si y'a des marmots qui piaillent tout du long, c'est beaucoup moins sympa. 12. Il est un grand amateur de musique classique; avec une mère violoncelliste, c'était difficile de ne pas tomber dedans dès l'enfance. 13. Fêter ses anniversaires n'est pas une chose qu'il affectionne particulièrement, il n'y voit pas réellement d'intérêt.

two worlds collide:

♢♢ all the past is just a lesson that we've learned.
La sirène retentissait, couvrant le tumulte de ses pensées, ces souvenirs que ravivaient l’air ambiant, chargé des parfums, des scenteurs d’autrefois. L’odeur acre de la poussière soulevée par le vent, mélangée à celles des épices sur les étals des marchands sur la place carrée ; tout lui rappelait son enfance insouciante, les instants de bonheur sous les palmiers, la peau tannée par les étés de la côte tunisienne. Elle a bien grandi maintenant. Ses yeux, à la fois rieurs et mélancoliques, portent cette gravité des femmes que la vie a marqué.

Tu tires sur ta cigarette en relisant ce passage que tu réécris pour la énième fois. La sonnerie de ton téléphone te coupe dans ta relecture. C’est sûrement ton éditeur qui vient aux nouvelles. Tu ne réponds pas. Tu rappelleras plus tard. Sauf s’il rappelle avant, ce qui généralement est le cas. Ça ne te surprend pas tant que ça, tu lui dois un manuscrit… enfin, un tapuscrit, depuis pas loin d’un mois. Mais tu n’arrives pas à trouver cette veine, l’inspiration vient par à-coups, et il t’arrive de passer des heures sur une seule page, parfois même un paragraphe. A ce rythme là, tu ne pourras jamais tenir ton délai, et ça ajoute à ton angoisse. Elle a toujours fait partie de toi, cette anxiété, ce sentiment d’être toujours submergé, noyé dans les attentes, qu’elle soient les tiennes, celles de tes parents lorsque tu étais plus jeune, et maintenant celle de ton éditeur. Ce souci de perfection a toujours été autant ton moteur et ton frein, une force aussi bien qu’une faiblesse.
Pour l’instant, tu ne trouves rien à redire à ce que tu as ajouté, alors tu profites de cette bonne disposition pour avancer un peu, poser une nouvelle pierre à cet édifice que tu as déjà esquissé. Le son chaud du violoncelle t’aide à te concentrer, il t’apporte ce réconfort que tu ne trouves plus depuis qu’il est mort et t’empêche de trop penser, de te torturer avec cette culpabilité, ce vide dans ta poitrine qui te rongent. Tu les mets en sourdine, même si ce n’est que pour un temps.

Cette propriété à La Ciotat, elle en avait toujours rêvé et aujourd’hui ce rêve était devenu réalité. Jonathan et elle en avaient fait l’acquisition peu de temps après leurs dix ans de mariage, ils s’étaient dit que ça serait l’endroit idéal pour emmener les enfants en vacances, et aussi là où ils passeraient leurs vieux jours. Ça les changerait du climat capricieux de Paris, le soleil se chargerait de rendre leurs quotidiens moins mornes lorsque les derniers auraient à leur tour quitté le nid.

La musique s’est arrêtée, il faudrait que tu te lèves pour changer de face, mais tu as peur de perdre le fil de ton idée. Alors tu restes devant ton ordinateur, faisant courir tes doigts sur les touches du clavier et les mots s’alignent sur cette page qui était blanche il y a encore quelques heures. Un pas après l’autre. Comme dans la vie réelle. Tu ignores ton estomac qui te rappelle que tu n’as rien avalé depuis trop longtemps. Tu vas sûrement aussi sauter à pieds joints sur la séance avec la psy. Tu n’as jamais été trop convaincu de l’utilité de ces thérapies qui coûtent les yeux de la tête, pendant lesquelles tu exposes ta vie à une parfaite inconnue qui prend des notes et te pose des questions auxquelles tu n’avais même pas songé.