my fullness love (alec)

alexander "alec" bolton.

courte citation, paroles de chanson, etc.

surnom(s) de son véritable prénom alexander, le jeune homme lui a toujours préféré le surnom alec. moins long et plus dans le temps à son goût. seuls ses parents l'appellent par son véritable prénom, uniques personnes qui y soient autorisées, bien qu'il n'ait en réalité pas son mot à dire. âge et signe astrologique un soir de cinq mai pluvieux il y a de cela vingt six ans. taureau de son signe astrologique. origines américain né d'une mère italienne. situation familiale $$$$, fils de parents riches alec n'a jamais manqué de rien mais sa fortune actuelle, il ne la doit qu'à son dur travail. métier/études diplômé de yale en droit, il travaille depuis dans un prestigieux cabinet juridique, un des plus grands cabinets du pays, en tant qu'avocat. parmi ses clients, se trouve par ailleurs la fameuse maison d'édition abbott publishing. statut civil secrètement marié à son amour d'adolescence et fiancé à à celle que ses parents lui ont choisi. traits de caractère alec n’a pas la langue dans sa poche et si ce trait de caractère lui a valu nombre d’ennuis dans le passé, il n’y a jamais renoncé. son franc-parlé n’a ni limite ni politesse apparente, demandez lui ce qu’il en pense et il vous répondra en toute honnêteté. à vos risques donc. mais alec c’est avant tout un jeune homme très ouvert, doué pour les exhibitions sociales, qui a très jeune compris qu’avoir de bons contacts fait tout dans ce monde. s’il peut se la jouer arrogant parfois, ce n’est que pour mieux apprécier son train de vie. un train de vie qu’il ne doit qu’à sa farouche ambition et son envie de réussir. encouragé par le milieu aisé dans lequel il a grandit, alec n’est pourtant pas quelqu’un à qui on peut dicter ses décisions et ses projets futurs. indépendant très jeune, il ne compte sur personne pour réussir à sa place. calme en apparence, alec est un impulsif qui n'a pas peur de relever les manches pour défendre ce qui est à lui. livre de chevet le dernier comic batman. idole bill gates, un homme partit de rien pour arriver au sommet. groupe madame bovary. avatar taron egerton.

♢♢ no more hiding who i wanna be, this is me.
» Alec est le dernier avorton du richissime couple Bolton et n’a, contrairement à ce que l’on pourrait attendre, jamais vécu dans l’ombre de ses frères et sœur. Son intelligence, son charme naturel et son culot insolent lui ont rapidement permis de faire sa place au soleil. Il est une personne difficile à détester et cette vérité n’est d’autant plus vraie que dès petit, Alec ne fait pas dans la démesure. En plus d’être un gamin gentil et serviable, il a une tête tout particulièrement bien remplie. On le dit génie à ses six ans et le diagnostic à 180 de quotient intellectuel deux ans plus tard. Cette annonce fait la fierté de ses parents, déjà admiratifs de leur petit dernier, qui n’auront de cesse de le pousser à l’excellence tout au long de sa vie. » En dépit de son berceau doré, Alec ne s’est jamais contenté de la fortune parentale. Il sait ses parents riches, a su en profiter mais aspire à plus grand. Etre un heureux héritier ne lui suffit pas. A lui la grande carrière dans le droit. Sa mère l’aurait préféré médecin et son père grand homme d’affaire mais Alec a choisit le droit. Défendre la veuve et l’orphelin c’est son motto et il le défend plutôt bien. En cinq ans, il sort diplômé de droit de la si prestigieuse université de Yale et intègre les rangs d’un des plus grands cabinets d’avocat du pays. » Demandez à son entourage, ils vous répondront qu’Alec est né sous une bonne étoile. Intelligent et doué en sport, il semble donner l’impression de réussir tout ce qu’il entreprend en très peu d’efforts. Une rumeur confirmée par ce dernier. Alec ne connaît pas l’adversité ou très peu. Il n’a que rarement connu le gout amer de l’échec et n’a tout aussi rarement douté de lui ou de ses compétences. Sous cette impression de success story se cache pourtant une toute autre vérité. » Malgré les apparences et ce qu’il a pu laisser entendre, l’université fut une période particulièrement compliquée pour Alec. Génie parmi les génies, sa seule intelligence ne suffisait plus à lui assurer un avenir jusque là tout tracé. De premier de la classe, il se fondit dans la masse. Un bon élève parmi tant d’autres. Après plusieurs mois d’un travail éreintant, un camarade de classe lui proposa une porte de sortie. Aussi petite qu’illégale, cette solution miracle lui permis de tenir le rythme endiablé des révisions et des examens. Au début temporaire, cette solution s’imposa dans le temps pour finalement laisser sa place à bien plus performant qu’elle. Les mauvaises fréquentations et les soirées étudiantes n’arrangèrent rien et sans qu’il ne s’en aperçoive Alec fut plongé dans un cercle infernal. Quand il comprit, il était déjà trop tard. Le manque avait pris le pas sur sa volonté. Deux ans passèrent ainsi jusqu’au soir où la pilule avalée fut de trop. On avertit ses parents mais le silence fut gardé, personne ne devait rien savoir de l’overdose secrète d’un gamin riche. » C’est à cette même époque qu’Alec fait la rencontre de Derdre. Elle est belle, intelligente et a l’incroyable talent de charmer l’habituel impassible Bolton. Derdre est une femme simple et, contrairement à Alec, aux origines très modestes. Après des mois à s’apprivoiser l’un l’autre, ils finissent par officialiser leur relation. Avec ses parents, elle est l’une des seules personnes à connaître la vérité sur son overdose et emportera le secret dans sa tombe. Derdre n’est pas de Madison mais elle n’hésite pas un seul instant à suivre son bien aimé à la fin de ses études. Après cinq ans de relation, il finit même par l’épouser bien que ses motivations restent douteuses. Ses parents le destinent à une autre jeune femme mais Alec refuse et il l’épouse.

two worlds collide:

♢♢ they are some mistakes that need to be buried.

Il cherche son oxygène, en vain. L’impression de suffoquer est insoutenable. Il essaye pourtant mais son cerveau refuse d’obéir. Ses yeux sont rougis par l’effort et sa respiration haletante. Il ne voit rien, n’entend rien. Il ne sait pas où il est et il ne se pose même pas la question. Fébrilement ses yeux semblent se fixer sur quelque chose au loin. Un quelqu’un qu’il ne reconnaît pas. Sa respiration est toujours saccadée, il n’arrive plus à respirer ni à penser. Qui est-ce ? Il sent une force sur ses joues et sur sa mâchoire. La douleur l’oblige à se concentrer. Il grogne mais finalement il la reconnaît. Derdre. « Alec regarde-moi, allez concentre-toi ! » Son regard rencontre le sien. Lentement, son rythme cardiaque semble se calmer. L’air s’engouffre dans ses poumons mais cette soudaine renaissance fait mal. Il tousse et le manque d’air se fait de nouveau resentir. « Calme toi Alec ! » Entend-il lui ordonner. Non sans effort il s’exécute. Il sent ses doigts jouer avec une mèche de cheveux et sa main venue essuyée les dernières brides de sueur sur son visage. « Ca va aller, je suis là. Je suis là mon coeur. »

« Je refuse de l’épouser ! » Le cri retentit dans chacune des pièces de l’impressionnante demeure familiale, perçant murs et couloirs pour venir faire sursauter la veille gouvernante à l’étage. Plus bas, au salon, une tragédie grecque se jouait. La scène de l’affrontement opposait les deux matadors de la fortune Bolton à leur petit dernier, la fierté familiale. Celui qu’ils aimaient à exhiber le temps de soirées mondaines. « Alec, ton ton. » Avertit calmement mais fermement la mère de famille, un peu plus en retrait. Alec n’en fit rien et sur le même ton reprit. « Je ne l’épouserai pas, c’est définitif. » Son regard se fixa sur celui de son père, le défiant silencieusement d'émettre la moindre contradiction. Si Alec avait son caractère et une indépendance plus qu’affirmée, il n’avait jamais été en désaccord direct avec l’autorité parentale. La chose était nouvelle. Avancer en territoire inconnu ne l’effrayait pas, pas si sa volonté propre était en jeu. Le couple Bolton avait très tôt fondé de grands espoirs en l’avenir de leur plus jeune, il ferait une grande carrière, porterait dignement la fortune familiale et épouserait une femme convenable et de leurs choix. De toute sa vie, Alec n’objecta les plans de ses parents qu’à de très rares reprises. Car, tout comme eux, lui aussi s’imaginait un avenir flamboyant où argent et reconnaissance auraient leurs importances. Mais là, c’était de trop. Croire aux bienfondés du mariage était une chose, si voir contraint avec quelqu’un qu’il ne connaissait pas en était une autre qu’Alec ne tolérait pas. « C’est une fille de bonne famille, ses parents sont très respectables. » « Maman, respectable ou non, je n’épouserai pas quelqu’un que je ne connais pas. » Et pour qui il n’a aucun sentiment, s’interdit il de commenter. « Et pourtant tu le feras. » Comme un coup porté par derrière, la voix de son père retentit subitement dans toute la pièce. Jusque là silencieux, le patriarche s’avança vers son fils, comblant les derniers mètres qui les séparaient encore. Alec ne dit rien et attendit une suite qu’il savait imminente. « A moins que tu ne veuilles voir remonter à la surface cette vieille affaire. » Alec blêmit. Rares étaient les personnes au courant de son overdose, même ses frères et sœur ignoraient ses anciens problèmes d’addiction. A sa sortie de l’hôpital, ses parents avaient mis un point d’honneur à ce que l’histoire ne soit entendue de personne, achetant au passage un certain nombre de langues pendues. Cette transparence permit à Alec de continuer ses études et de passer, puis de réussir, le concours des barreaux. Si elle devait être su, une telle information pourrait avoir d’énormes conséquences sur ses plans de carrière. « C’est du chantage ? » Demanda Alec bien que sa question sonna davantage comme une affirmation. Son père secoua la tête. « J’ai toujours admiré ton envie d’indépendance. » Il laissa un instant la phrase résonner dans la pièce. « Tu n’as jamais laissé personne te dicter ta conduite, préférant laisser parler ton instinct et ton désir de réussir par tes propres moyens. Je t’ai toujours reconnu ces qualités Alexander, mais tes derniers choix ont prouvé que tu n’es pas aussi à l’abri de tes propres démons que tu ne le pensais. » Le père posa une main sur l’épaule de son fils. « Je ne te laisserai plus foutre ta vie en l’air. »

« Epouse moi. » C’était fou, insensé, irréaliste. Et pourtant cela prit tout son sens au moment même où ces deux petits mots sortirent de sa bouche. Au diable la fiancée promise, au diable le chantage à peine dissimulé de ses parents. Pour une fois, il mettait la raison de côté et plongeait, tête la première, dans un futur heureux. Derdre était la femme de sa vie, celle contre qui carrière et méandres de la vie n’avaient plus aucune importance. Alec l’avait toujours su, dès que son regard avait croisé le sien cinq ans plus tôt, elle serait un jour sien. Elle accepta et ils se marièrent, elle comblée, lui fiancé.